L’athlète

C’est en 1999, que Malèye se fera remarquer par Coach Mike Jones lors d’une session de repérage à Dakar. Séduit par les qualités athlétiques du basketteur, le coach lui donne immédiatement sa chance, et alors qu’il n’a que 19 ans, Malèye s’envole pour les Etats-Unis avec pour seules alliées, sa détermination à vivre son rêve et cette phrase qui le suivra tout au long de sa carrière « It always seems impossible until it’s done ».

Loin de sa famille, de ses repères, travailleur né, Malèye mènera de front son sport et ses études, bouclant son année senior en étant nommé dans l’équipe type de sa conférence avec une ligne de statistiques à 16,0 points (43,6 % à 3 points), 5,3 rebonds et 1,2 passe décisive en 31 minutes.
Il sort diplômé de l’université américaine de Furman, en « business administration » et sera testé par les Mavericks de Dallas en NBA durant l’été 2004. Son rêve se réalise, diplôme en poche, Malèye peut désormais vivre de sa passion. C’est en Europe qu’il fera ses grands débuts professionnels, découvrira l’Euroleague, et s’imposera comme un des meilleurs extérieurs de Pro A avec 16,2 points à 48,4 % (38,9 % à 3 points) et 4,9 rebonds en 35 minutes la saison 2007-2008.
Fier de porter le maillot du Sénégal, un de ses meilleurs souvenirs avec l’équipe nationale restera le mondial 2006 au Japon.

Capitaine du Paris-Levallois pendant 4 ans, capitaine de la sélection sénégalaise depuis 2011, Malèye est respecté et reconnu par ses pairs sur son continent et au-delà des frontières. Rassembleur et leader naturel, on dit de lui que c’est une personne « dotée d’une grande sagesse et au grand cœur », ce qui lui vaut d’être encore plus admiré pour l’homme que pour le basketteur… Parce que le basketteur tirera un jour sa révérence quand l’homme demeurera…

International sénégalais depuis 14 ans, au plus haut niveau français avec plus de dix années en Pro A, avec une carrière remplie, Malèye est un exemple de réussite et d’abnégation.